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Sujet: HEARTBREAK HOTEL (Nikola Acin & Yarol Poupaud) Ven 14 Aoû - 16:03
Voici une page MySpace de fan et non officielle, créée cet après-midi et consacrée à HEARTBREAK HOTEL (NIKOLA ACIN & YAROL POUPAUD), duo country rock'n'roll hillbilly dynamique et émouvant :
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Sujet: Re: HEARTBREAK HOTEL (Nikola Acin & Yarol Poupaud) Mar 15 Sep - 15:01
• De nouveaux visuels (THE HELLBOYS "NINA IS A PUNK ROCKER", "30 singles rock'n'roll des années 50" par NIKOLA ACIN, YAROL sur la scène du GIBUS, une photo de NIKOLA ACIN par Fabrice Demessence, etc.) sur la page MySpace de fan et non officielle de HEARTBREAK HOTEL : http://www.myspace.com/heartbreakhotelfanpage venez vous inscrire en friends sur cette page
• À paraître dans "ACCORDÉON & ACCORDÉONISTES" n°90 (octobre 2009) :
GUIBERT FRANCOIS
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Sujet: Re: HEARTBREAK HOTEL (Nikola Acin & Yarol Poupaud) Mar 19 Jan - 16:21
YAROL POUPAUD jouera/chantera des titres (composés par NIKOLA ACIN)
du duo HEARTBREAK HOTEL (YAROL POUPAUD & NIKOLA ACIN)
le vendredi 22 janvier au POINT FMR (200 quai de Valmy) à PARIS à 20h avec les musiciens de HOOKA HEY, BAD MAMA DOG, CROTLE OF AAAARGH
entrée : 7 euros
dans le cadre du concert country rock'n'roll folk blues "THE BIG SWAMP"
« Une salle. Le Point Ephémère. Une date. Le 22 Janvier
Mettez sur scène 10 mecs, qui forment 4 groupes : HOOKA HEY, BAD MAMA DOG, HEARTBREAK HOTEL et CASTLE OF AAAAARGH et qui ont pour point commun le rock'n'roll, le blues, la folk ou la country.
Voilà le mélange explosif que vous propose The Big Swamp.
Un concert où les groupes s'entremêlent et intéragissent sur les titres des uns et des autres, le tout chapeauté par Yarol Poupaud.
Un live vraiment inattendu de pur rock'n'roll à l'image de "The Last Waltz"
Entrée : 7€ sur place DJ Nicolas Ullmann »
GUIBERT FRANCOIS
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Sujet: Re: HEARTBREAK HOTEL (Nikola Acin & Yarol Poupaud) Ven 29 Jan - 11:43
Le compte-rendu du concert de
YAROL POUPAUD (HEARTBREAK HOTEL)
dans le cadre de la soirée “THE BIG SWAMP” avec HOOKA HEY + BAD MAMA DOG + CASTLE OF AAAARGH
le vendredi 22 janvier 2010 au POINT F.M.R. (Paris)
“THE BIG SWAMP” avec YAROL POUPAUD (HEARTBREAK HOTEL) + HOOKA HEY + BAD MAMA DOG + CASTLE OF AAAARGH
Vendredi 22 janvier 2010 au POINT F.M.R. (Paris) :
Depuis le mémorable et très émouvant “NIKOLA ACIN TRIBUTE” au Gibus le 27 juin 2008 qu’il avait organisé de A à Z, YAROL POUPAUD n’avait pas encore rejoué sur scène le répertoire de HEARTBREAK HOTEL. En tout cas de façon officielle, c’est-à-dire en étant annoncé à l’avance sous ce nom-clin d’œil à Elvis Presley. Paru d’abord en numérique à l’hiver 2008, “SNAKE EYES”, l’album de ce duo formé deux ans plus tôt par NIKOLA et YAROL est heureusement et enfin paru en support CD/DVD en octobre 2009.
Quatre mois après cette sortie physique, l’occasion de pouvoir voir et entendre de nouveau en live ces fabuleuses chansons se présente dans le cadre de “THE BIG SWAMP”. Le concept de ce concert rock’n’roll country blues énergique, mêlant acoustique et électrique : CASTLE OF AAARGH (bluesman guitariste acoustique à la voix rauque) ainsi que les groupes BAD MAMA DOG et HOOKA HEY présentent leurs propres compositions. Avec le fait que les musiciens de l’une comme de l’autre formation se rejoignent sur tel morceau, à tel moment. Un jeune saxophoniste, au tempo trépidant totalement jive Dixieland r’n’r 50s, complète le tout.
De par son expérience depuis des années au service de nombreux musiciens et concerts à Paris (dont les “ROCK’N’ROLL FRIDAY” de 2005 à 2009 au Gibus, au Triptyque, puis en province), YAROL mène comme un chef-complice aguerri le déroulement de ce riche concert de deux bonnes heures. Tour à tour à l’orgue Hammond puis aux guitares, un peu à la batterie ou aux percussions, il emmene le “BIG SWAMP” vers la folie rock’n’roll bon esprit qu’il souhaite pour cette soirée.
Environ vingt minutes (soit six ou sept chansons) après le début du set), il surgit sur le devant de la scène en tant que chanteur-guitariste pour interpréter un funk rock carré et dynamique. La soirée démarrera à ce moment-là pour de bon. Il était présent dès le début du show mais dans l’ombre, à l’orgue Hammond ou aux percussions.
C’est une évidence : YAROL est un supra excellent guitariste. « Le meilleur guitariste de France en activité », a même déclaré à son sujet dans une interview PHILIPPE MANOEUVRE, pour évoquer DHARMA PROJECT, l’un des groupes dont fait partie mister POUPAUD (1). Il peut même se permettre de chouettes attitudes de guitar hero qui, chez d’autres, passeraient pour quelque chose de ridicule ou de trop grand pour eux. Pour une attitude prétentieuse, cliché, dépassée.
Chez mister YAROL, ça le fait direct car il joue avec énergie, professionnalisme (mais sans le redoutable côté “requin”, surtout pas) et va à l’essentiel. Il n’y a pas de frime tape-à-l’œil. Même quand il fait des distortions ou des solos psychédéliques à la Jimi Hendrix (2), ça roule OK. En effet, qu’il fasse un solo calme en acoustique comme un son de guitare ultra déchaîné, il le fait toujours avec finesse, intelligence, musicalité r’n’r, sans se la raconter ou se la jouer.
Après une première heure de concert puis une pause d’un quart d’heure, NICOLAS ULLMANN prend le micro. Officiant ce soir en tant que DJ rockab’ country avant et après le set, il est habillé au second degré tendance cowboy à Paname : pistolet en plastique, gros ceinturon, béret identique à celui que NIKOLA ACIN pouvait porter parfois en dehors de scène (3). Avec une voix forte et porteuse, il introduit la deuxième partie du show : « Maintenant, c’est au tour de HEARTBREAK HOTEL. Il s’agit du duo formé par NIKOLA ACIN et YAROL, de la récréation country rock’n’roll acoustique du chanteur des HELLBOYS. D’ailleurs, les HELLBOYS, c’est sans doute le groupe que j’ai le plus vu dans ma vie. Il y a un album — merveilleux — qui est sorti récemment, “SNAKE EYES”, disponible chez tous les disquaires. Je vous invite à l’acheter. Ce CD est accompagné d’un DVD de douze clips, dont un que j’ai eu la chance de tourner, “HOLLYWOOD ROSE”. Ce concert lui est dédié, on espère qu’il nous voit et nous entend là-haut. »
YAROL poursuit en disant de façon chaleureuse, en regardant l’intéressé dans le public et en lui souriant : « CHRISTOPHE LAGARDE, le guitariste des HELLBOYS, est avec nous ce soir dans la salle ! »
Puis ULLMANN s’éclipse. YAROL, doté d’une sublime guitare métallisée scintillante, interprète en solo, lumière tamisée, le blues en français “LA VEILLE”. Il le chante à sa manière, émue, avec toute son âme, pour faire honneur à son meilleur ami devenu trop tôt “compagnon du ciel” ( Adanowsky 2007). Spontanément, les musiciens de HOOKA HEY et BAD MAMA DOG le soutiennent en frappant discrètement des mains lorsqu’il chante les derniers vers : « … Et quand le soleil se lèv’ra / On f’’ra semblant d’oublier / Ce qu’on s’est dit la veille / Ce qu’on s’est dit la veille / Ce qu’on s’est dit la veille »
Ils rejoignent ensuite YAROL pour présenter avec lui une relecture bonne franquette de “EVERYTHING CAN GO”. Le chanteur de HOOKA HEY interprète un couplet et un refrain, suivi du leader de BAD MAMA DOG pour la suite du titre. Le tout dans la bonne humeur.
« Je ne veux pas plomber l’ambiance, prévient YAROL, mais la prochaine chanson parle d’un certain jour qui est arrivé à la Nouvelle-Orléans. Elle s’appelle “THE DAY THE RAIN CAME DOWN”. » Sur fond de la guitare de YAROL et de la sienne, HUGO, le chanteur de HOOKA HEY, interpréte avec beaucoup de cœur et de feeling ce titre. Le fait qu’il ait un peu (de façon involontaire) la même allure (au niveau taille, etc.) et une approche similaire de tenir la guitare, d’aborder le chant comme NIKOLA ACIN renforce une troublante impression : celle que l’esprit de ce dernier plane dans la salle et sur scène (3).
Et nul doute que, par rapport à YAROL, même si tous deux se connaissent très bien, HUGO doit avoir le trac, la hantise de ne pas être à la hauteur du respect et de l’amitié indéfectible qu’avait YAROL avec NIKOLA. Il s’en sort fort bien. Et pour d’éventuels futurs concerts sous le nom HEARTBREAK HOTEL, HUGO serait l’un des chanteurs idéaux (avec aussi, par exemple, ALAIN CHENNEVIÈRE) pour reprendre aux côtés de YAROL ces chefs-d’œuvre conçus et interprétés à l’origine par NIKOLA ACIN.
Enfin, ce moment de grâce spécial se termine par “SNAKE EYES”, enjoué et joyeux sur le plan musical (même si le texte, lui, parle de larmes, de péchés, de venin). Il est interprété de façon collégiale — sans que cela tourne pour autant ni aux “Enfoirés aux Restos du Cœur” ni à la colonie de vacances de rockers en goguette —, chacun jouant d’un instrument et reprenant en chœur le refrain.
Quinze à vingt minutes magiques, pleines de ferveur, de souvenirs, de pudeur, joie, sur scène comme dans la salle, entre autres pour CHRISTOPHE LAGARDE, CAROLINE DE MAIGRET (cofondatrice du label BONUS TRACKS RECORDS) et NICOLAS ULLMANN.
On aimerait tellement entendre en concert tous les autres morceaux de l’album (“HOLLYWOOD ROSE”, “INSEPARABLE”, “FANTÔME DE CIMETIÈRE”, “ABOVE MY HEAD”, “WHISPERS“, “O CAROLINE”, etc.) voire aussi des raretés qui ne figurent pas sur le CD (“TRAIN 23”, “JOLIE BLONDE”, “BED OF ROSES”). Mais comme il ne s’agit pas exclusivement d’un concert HH, il est 100 % logique de ne pas interpréter uniquement ce répertoire. Et bien sûr de laisser HOOKA HEY, CASTLE OF AAARGH et BAD MAMA DOG jouer leurs propres compositions.
Puis après ces quatre chansons écrites et composées par NIKOLA ACIN, tous les musiciens prolongent la réjouissante expérience du “BIG SWAMP” d’une quarantaine de minutes supplémentaires. Avec des titres des uns et des autres, à forte coloration électrique, cette fois sans temps mort ou sans aucun flottement (à l’inverse, donc, des cinq ou six premiers titres du concert). Le “BIG SWAMP”, une chouette et riche expérience à renouveler, en espérant cette fois au moins dix à quinze titres de HEARTBREAK HOTEL. Bravo à BONUS TRACKS RECORDS pour cette soirée r’n’r.
Très bonne nouvelle : dans au moins deux interviews (dont l’une dans Guitare Sèche magazine en décembre 2009), YAROL a déclaré qu’il avait assez de matériel pour sortir dans quelques années un second album de HEARTBREAK HOTEL.
François Guibert (vendredi 29 janvier 2010)
(1) : même si, pour moi, VINCENT PALMER reste le King Absolu, Ultime et Insurpassable de la guitare et de l’histoire du rock’n’roll. Devant même SCOTTY MOORE.
(2) : des sons que, d’ordinaire, je n’aime pas du tout car trop stridents et exténuants à entendre.
(3) : comme on peut le voir furtivement au début du clip “ABOVE MY HEAD” de THOMAS BOUJUT sur le CD/DVD “SNAKE EYES” (Bonus Tracks Records).
(4) : comme on pouvait le ressentir le 27 juin 2008 au “NIKOLA ACIN TRIBUTE” au Gibus, d’autant plus que le HELLBOY en chef s’y était produit un mois et demi plus tôt avec l’équipée au grand complet : YAROL, CHRISTOPHE, GHANI et ADANOWSKY.
GUIBERT FRANCOIS
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Sujet: Re: HEARTBREAK HOTEL (Nikola Acin & Yarol Poupaud) Dim 28 Fév - 15:23
Le compte-rendu du concert de YAROL POUPAUD (HEARTBREAK HOTEL)
avec en invités : ALAIN CHENNEVIÈRE TONY TRUANT HUGO de HOOKA HEY HUBERT THE HUB 06 NAOMI GREENE THOMAS DARMON CLARA JOCELYN GAEL
HEARTBREAK HOTEL (YAROL POUPAUD) featuring ALAIN CHENNEVIÈRE + TONY TRUANT + HUBERT 06 THE HUB + HUGO (HOOKA HEY) + THOMAS DARMON + GAËL + JOCELYN + NAOMI GREENE + CLARA
Vendredi 26 février 2010 au SCOPITONE (Paris) :
Ce soir au Scopitone, il s’agit d’une sorte de deuxième partie — ou de version intégrale — de la prestation de vingt minutes de YAROL POUPAUD (HEARTBREAK HOTEL) lors du concert “THE BIG SWAMP” le 22 janvier dernier au Point FMR. Il avait alors joué, en compagnie de HOOKA HEY, CASTLE OF AAARGH et BAD MAMA DOG : “LA VEILLE”, “EVERYTHING CAN GO”, “THE DAY THE RAIN CAME DOWN” et “SNAKE EYES”. Au 5 avenue de l’Opéra dans un lieu branché (l’ex-Paris Paris mais heureusement pas de sélection ni de filtrage à l’entrée pour cette “BONUS TRACKS RECORDS party” ), on aura droit à l’intégralité du CD “SNAKE EYES”, revue et réadaptée pour la circonstance. Cinquante minutes idylliques de rêve, dans un paradis country rock’n’roll blues hillbilly électroacoustique, mené par des musiciens parisiens chevronnés.
« Bon, on va résumer la situation, annonce YAROL. HEARTBREAK HOTEL, c’est un duo que j’ai fondé avec NIKOLA ACIN. Depuis, malheureusement, il nous a quittés. Mais on n’avait pas envie de laisser tomber le projet comme ça. Alors, avec quelques amis présents ce soir sur scène, on s’est réunis pour continuer à faire vivre ces chansons. Certaines sont assez calmes, d’autres plus rapides. Enfin, vous allez voir. Je vous demande d’être attentifs à ce qui se passe sur scène, car le son n’est pas très fort. Merci. À la basse, GAËL. À la batterie, JOCELYN. Au ukulélé, TONY TRUANT. Aux chœurs, chant et percussions, ALAIN CHENNEVIÈRE. À la guitare, HUGO de HOOKA HEY et HUBERT 06 THE HUB. »
Et c’est parti : YAROL interprète seul “LA VEILLE”, déchirante ballade bluesy en français. Il est discrètement accompagné aux percussions par JOCELYN. Hormis quelques jeunes filles qui n’interrompent pas leur sans doute capitale discussion, la quasi-totalité des spectateurs s’imprègnent avec attention et émotion de ce titre (puis de ceux qui suivront). Écrite et composée par NIKOLA ACIN — comme tous les morceaux interprétés ce soir —, cette fin d’histoire d’amour devient, dans la voix de YAROL, une métaphore quasi-mystique. Un salut bouleversant à son meilleur ami NIKOLA parti au paradis des cowboys rockers.
Pour l’enjoué “SNAKE EYES”, HUGO prend le micro en chant lead. Doté d’une taille imposante et d’une stature scénique (involontairement) similaire à celle de NIKOLA, il honore ce titre avec soin et finesse. Avec leurs guitares respectives, YAROL, HUB, TONY et HUGO produisent le feeling cajun de la version studio. Les quatre musiciens plus ALAIN font les chœurs (« Snaaaake eeeyees !!! ») lors du refrain.
Vient ensuite “HOLLYWOOD ROSE”, morceau jamais rejoué sur scène par YAROL depuis ses prestations en duo avec NIKOLA (de fin 2006 à mars 2008 — la dernière s’étant d’ailleurs déroulé dans ce même lieu, alors nommé le Paris-Paris). Un chef-d’œuvre brillant, fulgurant, éternel, comme toutes les œuvres de HEARTBREAK HOTEL (sauf “COCONUT JUICE”, trop décalée et Kid Créole, même si la version live 2010 tourne OK). YAROL entame à la guitare acoustique l’intro tout en jouant les parties à l’harmonica. HUBERT THE HUB 006 et ALAIN CHENNEVIÈRE se chargent d’interpréter les couplets et le refrain. YAROL les seconde pendant le refrain : « Hollywood Rose ! Hollywood Rose ! Has anyone seen my Hollywood Rose ? / Looking for answers, looking for a cause / I’m still looking for my Hollywood Rose »
Le fantastique mister CHENNEVIÈRE est tout de jean bleu vêtu, de la chemise au pantalon. Un clin d’œil au look d’Elvis Presley dans le film “LOVING YOU”. Avec NIKOLA ACIN, RICKY NORTON, ALEXIS MAZZOLENI et TONY MARLOW — ainsi que JOHNNY HALLYDAY 1998/2009 quand il reprend les standards fifties sur scène —, c’est l’un des seuls rockers français qui lorsqu’il chante en anglais. Ça le fait totalement, à 100 000 %. Accent anglophone et diction impeccables. Une façon doo-wop “rouler-bouler” de passer tranquillos, l’air de rien, d’un chant hyper grave à une tonalité s’élevant dans les airs. Le tout d’une seconde à l’autre, le plus décontract’ du monde.
Il interprète “ABOVE MY HEAD” d’une façon différente de celle de NIKOLA. Dès le début (« One evening as the moon was bright / A stranger came into this town », etc.) et jusqu’à la fin du titre, iI prend sa voix grave, qui coule et se fond idéalement à l’accompagnement musical.
NAOMI GREENE (« qui joue dans le film “Bus Palladium” d’ailleurs le 17 mars », précise YAROL à la fin de la chanson et dont il a composé la musique) et CLARA prennent le micro pour “THE DAY THE RAIN CAME DOWN”, ballade sur La Nouvelle-Orléans dévastée. Malgré leur évidente volonté de bien faire mais en raison du manque d’expérience scénique, l’inteprétation vocale de CLARA et NAOMI manque de conviction. Trop appliquée, elle est moins intense que celles de HUGO HOOKA HEY (le 22 janvier au POINT FMR) et de NIKOLA ACIN. NAOMI semble la moins concernée des deux.
« Pour “WHISPER”, c’est THOMAS DARMON qui va la chanter, indique YAROL. Et bien sûr, ce concert, on le dédie à NIKOLA. » Même s’il a à la main les paroles de la chanson, THOMAS semble avoir des problèmes pour être raccord aux bons endroits avec la musique pendant le premier refrain et le couplet. Mais il retombe sur ses pattes à partir du vers « I have tried to hide my tears / All my doubts and all my fears » (c’est-dire au début du second couplet). Aux chœurs : ALAIN (qui improvise quelques ornementations discrètes et réussies sur le refrain), CLARA et NAOMI.
Après ces deux titres, le concert retrouve sa vitesse de croisière roots géniale : accompagné par le groupe, YAROL porte au chant lead et à la guitare l’entraînant hymne country chouettos à l’amour, “O’ CAROLINE” (de Maigret). Il la présente de cette façon : « La prochaine chanson me tient particulièrement à cœur. Car même si elle a été écrite par NIKOLA, on dirait qu’il la faite pour que je la chante puisqu’elle parle de la femme que j’aime. »
HUGO assure à l’aise pour le chant principal de “EVERYTHING CAN GO”, ballade western yiiiheee swinguante, tout en jouant de la guitare, aux côtés de ses acolytes. Qui font aussi les chœurs (« Everything can go if you don’t love me anymore »). « C’est la deuxième fois que je participe au projet HEARTBREAK HOTEL, déclare ensuite HUGO. Je remercie YAROL pour le plaisir que ça me procure de jouer et chanter ces chansons. »
« C’est rare que je baisse le micro. D’habitude, je suis obligé de le monter », balance de façon spontanée et top bon esprit, hors micro, ALAIN à un HUGO (au moins 1 mètre 80) hilare, tandis que le premier est en train de régler le micro pour qu’il soit à sa hauteur. Comme il l’avait fait lors du mémorable et ultra émouvant “NIKOLA ACIN TRIBUTE” le 27 juin 2008 au GIBUS, ALAIN chante le morceau en français “FANTÔME DE CIMETIÈRE”. Il le fait sur un ton différent que lorsqu’il chante des titres au tempo rockabilly (du style “CRY CRY CRY” de Johnny Cash ou “POOR LITTLE FOOL” de Ricky Nelson) au sein de son groupe ROCKSPELL.
Il chante de façon douce, lente — et captivante — adaptée à l’ambiance recueillie, entre bande originale de film de la Hammer des années 30 (avec Bela Lugosi, par exemple) et atmosphère hantée ou mystérieuse. Sur un ou deux vers du refrain, il reprend sa voix grave : « Et je hante les gens venus faire leur prière / Et j’erre sans raison epdnant des nuits entières » Sur ce morceau, TONY utilise une sorte de “grattoir” posé sur ses genoux et dont il sort des sons de guitare.
C’est au tour du très rythmé “INSEPARABLE”, clairement inspiré par le son 1956/1958 (genre “Hound Dog”) de Elvis Presley + Scotty Moore + Bill Black + DJ Fontana : la guitare “That’s All Right Mama” de YAROL, le rythme trépidant de la batterie de JOCELYN, le son chaud de la basse de GAËL. Là encore, le texte écrit par NIKOLA ACIN devient, par la situation et l’interprétation, un puissant hommage, chaleureux, positif et dynamique à ce même HELLBOY en chef, malgré la grande tristesse des paroles : « We were inseparable / Now we’re apart / You broke your promises / You broke my heart / I knew I loved you / Right from the start / But you broke your word and then / You broke my heart »
“COCONUT JUICE”, le titre private joke/détente du répertoire de HEARTBREAK HOTEL, clôture le set. YAROL le joue et le chante avec une steel guitar rectangulaire posée sur ses genoux (une “lap steel” ?). Après le deuxième refrain, il s’adresse à ses compères sur les planches : « J’espère que sur scène, vous vous êtes éclatés autant que je me suis éclaté. Et que vous aussi (aux spectateurs, NDLR), vous vous êtes éclatés. » Réponses affirmatives et sans équivoque (« Ouaaaiiis !!! »), de part et d’autre.
Vers la fin “normale” et prévue (par rapport à la version studio) du titre, YAROL fait un moulinet de la main pour dire à ses comparses de continuer à faire tourner les bonnes vibrations chaloupées de cette chanson ludique et exotique. Cela se transforme en une minijam très sympa de cinq minutes, avec YAROL debout et dansant, TONY TRUANT et HUBERT déchaînés, ALAIN et HUGO tapant des mains et chantant « Coconut ! (…) Coconut ! ».
Réalisateur quasi attitré des HELLBOYS (clip “BESOIN DE RIEN”, film du concert à La Cigale en juin 2006), de HEARTBREAK HOTEL (“ABOVE MY HEAD”) et de BONUS TRACKS RECORDS, THOMAS BOUJUT a filmé cet événement. En vue d’un futur DVD ?
François Guibert (28 février 2010)
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Sujet: Re: HEARTBREAK HOTEL (Nikola Acin & Yarol Poupaud)
HEARTBREAK HOTEL (Nikola Acin & Yarol Poupaud)
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